Bonjour ! J'aurai bien besoin d'un avis. Peux tu venir sur mon blog pour me le donner ? J'y est raconter mon histoire et mon probleme: http://la-plume-sera-ma-liberation.overblog.com
Aujourd'hui je voulais vous raconter une histoire. Je voulais vous résumer mon histoire. Une histoire banale ? Je ne sais pas. Pour moi elle ne l'ai pas car j'en ai vécu une grande partie comme si j'était en enfer. Je ne pourrais pas tout vous raconter car il y trop de chapitres et beaucoup ne sont que des répétition nuancées des précédentes. Ca ne vous interressera peut etre pas mais j'ai besoin de me soulager et ca pourras peut etre aider certaines personnes.
Je suis née le jour de l'hiver dans une clinique banale. Issue d'une jeune mère de 20 ans demandé en mariage par mon père de 22 ans à la suite de l'annonce d'une grossesse surprise. Séparés quelques mois après ma naissance à la suite de la décision de ma mère celle ci fait enménager son nouveau compagnon dans notre appartement.
Quelques années plus tard nous déménageons pour un autre appartement et c'est ici que commence mes mauvais souvenirs. Mes premiers souvenirs sont des cris. Ceux de mon beau pere que je crois etre mon pere a cette epoque. Il cri sur ma mère parce que la maison est mal rangé. Ce n'est que quelques temps plus tard qu'il se mettra à hurler sur moi. S'en suivi ensuite les fessés. Des fessés qui me laisseront également des bleus sur les bras là où il m'a attrapé.
Au début c'était "juste". Je met des guillemets parce que ne pas faire son lit ne méritais pas, je crois, que je finisse couverte de bleus en pleure dans un coin de ma chambre. Ensuite je me faisait gronder chaque fois qu'il avais passé une mauvaise journée et que ma mère ne lui suffisait pas à se défouler.
Puis ma mère est tombé enceinte. C'est la période la plus belle de ma vie là bas car il était calme et heureux. J'ai même de bons souvenirs de lui sur cette époque. Et ma mère à accouché. Mon petit frère à éclairé nos vie. Mais un jour de décembre (mes 6 ou 7 ans) j'ai été prendre le courrier. Il y avais une carte d'anniversaire pour moi. Dernière phrase : "Je t'aime mon poussin. Papa." Je suis aller voir mon beau père pour le remercier et lui demander pourquoi il avait envoyé la carte plutot que de me la donner. Pas un regard et il me dit que c'est pas lui qui m'a envoyé ça. Je prend ca pour une blague et vais voir ma mère. Elle m'a enmennée dans ma chambre et m'a dit que mon père était quelqu'un d'autre. Je l'ai rencontré quelques temps plus tard. Là mon beau père à complètement changé avec moi. Puis nous avons encore déménagé car il manquais une chambre et là à commencé mon véritable enfer.
J'avais vécu toute ma scolarité en école privé catholique et voilà que je me retrouve projetée dans le monde des grands. Je rentre au collège. Mais pas n'importe lequel... Je quitte ma petite école et mon petit apparte tranquile pour le collège des quartiers les plus "dangereux" de la ville. Je dois traverser le quartier seule 4 fois par jour. Je suis perdue là-bas car j'ai vécu dans un monde illusoire dans mon ancienne école. Je suis perdue. Maltraitée par toute ma classe. J'ai eu la chance d'être protégée par une fille avec laquelle je m'entendais bien.
Sans elle j'aurais fini tabassée dans un coin de cours. Malgrès cela elle n'était pas toujours là... Un après midi elle m'a laissé seule chez un ami à elle qui a fini sur moi avant même que je m'en rende compte. Mais cette histoire n'est pas la pire car il a été gentil.
C'était l'hiver le pire. Pour rentrer à la maison je devais traverser un parc très sombre le soir et mal fammé. Un soir deux garçons arrivaient en face de moi. J'avais peur mais pas plus que d'habitude. J'aurais du le sentir... Au lieu de me croiser ils se sont arrétés devant moi et on commencés à rire. Quand j'ai essayé de les contournés l'un d'eux ma attrapé et jeté sur la pelouse. L'autre à commencé à m'enlever mon pantalon en m'insultant. Je ne pouvais ni bouger ni hurler car j'était maintenue et étranglée. La suite vous pouvez facilement la deviner... Je suis rentrée chez moi. Il n'y avais personne. J'ai jeté mes habits. Je suis restée au moins 1h sous la douche. J'avais un bleu sur la gorge. J'ai mis une echarpe. Le soir j'ai dit que j'avais une angine. Je n'en ai jamais parlé à ma mère et mon beau père ni même mon père.
Après ca j'ai changé. Je suis devenue angoissée. Je sursautais au moindre bruit sourd, au moindre cris de mon beau pere. Et son comportement ne m'a pas aidé. Il me grondais pour tout et rien. Me frappais en guise de punission. Mon souvenir le plus injuste est le jour où mon petit frère me frappais à la tête avec un vieux camion en ferraille. Je pleurais et appellais ma mère mais on m'aidais pas alors j'ai un poussé mon frère. Il n'est même pas tombé mais il a hurlé et pleuré. Il a dit que je lui avais fait mal. Mon beau père est arrivé il m'a attrapé et donné des claques et tapé à coup de pied en me trainant dans ma chambre. Il ne m'écoutais même pas. Et chaque fois c'était comme ca.
C'est à cette période que j'ai arrété de manger ou que je vomissais. Au bout de 2 mois je pesait 36kg pour 1m70. J'était toujours malade. Je n'avais plus mes règles et je pleurais chaque fois que j'était seule. Alors j'ai rencontré quelqu'un qui m'a sauvé la vie. Il a écouté mon histoire sans m'interrompre. Il a séché mes larmes. Puis il m'a juste dit : "Ne t'en fait pas, je te laisserais pas". A partir de ce jour il venais me voir chaque jour avec de la nourriture ou un cadeau. Petit à petit il m'a rendu le sourire. Il me ramenais chez moi pour me protéger. Il m'a fait remanger. Quand je n'allais pas bien j'allais chez lui et je pleurais dans ces bras jusqu'à ne plus avoir de forces puis il me ramenais. Si il n'avais pas été là je serais morte car il m'a empéché de faire le pire. Je l'en remercie du fond du coeur. Un jour il est parti à cause de ses parents qui déménageaient. Je ne l'ai jamais revue mais j'ai toujours pensé à lui. Si tu te reconnais =)
J'avais 12 ans et je devais faire la vaisselle la litière des chats et ranger ma chambre (ca ca ne me dérangeais pas car ca aider) mais je devais aussi ranger la chambre de mon frère et l'aspirateur... Et ca je trouvais que c'était de l'abus. Meme quand je faisait tout bien il trouvais le moyen de me crier dessus. Exemple bete il rentre du travail va dans la cuisine et me cris dessus car je me fou de lui, la vaisselle est encore mouillée... On s'en fiche ! Elle est faite non ?
Bref. Il était injuste, me rabaissais sans arret et ne me montrais jamais le moindre amour. Je le haïssais. Un jour il a commencé à s'en prendre à mon frère malgrès qu'il continuais de montrer sa préférence pour lui. A ce moment j'ai pris la décision de tout faire pour le protéger. Quand je voyais une bétise de mon frère avec mon beau pere je la cachais ou disais que c'était moi. Si il le tapais je lui manquais de respect pour qu'il le lache et s'en prenne à moi.
Plus tard nous avons encore déménnager. Dans un gros village pas loin. Dans une maison. On était sur une place assez conviviale mais j'ai vite compris que malgrès cela c'était chacun pour soit... C'était encore plus douloureux que ce que mon beau pere me faisait au quotidient.
Un jour il est venu me chercher dans la rue devant la maison. Il y avais les deux couples voisins et leurs enfants et un "ami" du bout de la rue. Il m'a hurlé dessus je ne sais même plus pourquoi. Il m'a attrapé par le bras, m'a frappais et m'a tiré dans la maison. Comme je ne tenais pas debout il m'a littéralement trainé sur le sol en me frappant et me hurlant dessus. Je pleurais en le suppliant d'arrèter. Le lendemain quand j'ai retrouvé mes "amis" ils ont ris en disant "Comment tu t'es fait choper hier ! Hahaha !". J'étais sous le choc. J'avais espéré dans ma chambre la veille que les voisins aller me poser des questions et m'aider mais non. On c'est moqué de moi...
Ce jour j'ai compris que personne ne me viendrais en aide. Alors le jour ou mon père m'a dit qu'il allait prendre un appartement avec sa compagne avec une chambre pour moi et qu'il m'a dit qu'il aimerais que j'y aille vivre j'ai sauté sur l'occasion. J'ai brisé mes chaines en même temps que le coeur de ma mère. Je m'en suis voulu de l'abandonné là bas avec mon frere et cette brute mais au final mon départ à été un électrochoc pour lui et il ne frappe plus mon frere même si il est toujours aussi sévère. J'avais 15 ans.
Aujourd'hui je vais sur mes 20 ans. Cela fait 1an que je suis partie de chez mon père pour enménnager avec mon copain. On est ensemble depuis 4 ans. Il ne connais pas encore tout de mon passé, juste les grandes lignes. Il sais que j'ai été agressée mais je ne lui est jamais raconté tout. Il m'est d'un grand soutiens mais ce n'est pas toujours facile car il y a des périodes comme en ce moment où je vais très mal car je suis submergée par mon passé et je n'arrive pas à en parler. Mes rêves sont envahis par mon passé et mes journées par mes rêves.
Je sais que je n'ai pas vécu le pire. Je sais qu'il y a des histoires bien plus tristes. Mais ca me pèse sur le coeur et j'espere que des filles (ou des garcons) ayant vécu ou en train de vivre certaines de ces choses et qui liront ca auront une lueure d'espoir.
Même si quand on est dedans on crois qu'on est enfermé, il faut savoir que nous avons tous en nous une clef qui ouvre toutes les portes. Il suffit (même si c'est très dur je le sais) d'avoir le courage d'ouvrir l'une de ces portes ou de demander de l'aide pour en ouvrir une. Il faut garder espoir et ce ratacher aux petits moment de calme et de bonheur. Ce sont ces moments qui feront tenir jusqu'à la porte.
Ophé.
Ophé,
Ton histoire n'est assurément pas banal, mais je ne pense pas avoir la position requise pour t'aider au mieux. Alors tout ce que je peux faire c'est te donner des petits conseils afin d'améliorer le plus possible ton quotidien.
Je trouve que tu as une belle plume, tu devrais te servir de cet atout et si tu as le courage écrire ton histoire, pas dans un blog, mais plutôt dans un livre.
Chaque personne essais de trouver un exutoire afin d'avancer face à ses problèmes, si le tien est l'écriture alors il faut voir les choses en grand, écrire le plus possible et faire passer ton message, ainsi tu te sentiras sûrement un peu mieux.
Entre dans des associations et fait de ton passé ta force pour aider des personnes qui sont en plein dans se genre de problème, des personnes qui viennent de le vivre et qui ont besoin d'aide, qui ont besoin de quelqu'un pour avancer. Tu peux être cette personne.
Tu devrais te poser avec ton copain et tout lui dire détails compris, car laisser cette ombre entre vous n'a rien de bon.
Ensuite, il y a aussi les psy, les sophrologue... ça aide souvent beaucoup, car eu on de vrais bon conseils, ils ont fait des études pour ça, moi je ne suis personne j'ai des conseils pour toi mais ils ne seront jamais aussi bon que les leurs et ils peuvent vraiment t'aider, c'est juste à toi de trouver lequel te correspondra le mieux.
J'ai été touché par ce que j'ai lu, j'aimerais t'aider un peu plus, si tu as besoin de quoi que se soit n’hésite pas.
Peut être que je me suis totalement trompé et que se que tu devrais faire c'est mettre tout sa dans un petit coin de ta tête et te dire « maintenant c'est finit il faut que j'avance ! ».
Alors oui un passé ne s'efface pas, mais on peut toujours apprendre à vivre avec.
E.P.